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jeanne d'arc - Page 8

  • Le retour de Jeanne d’Arc à Dieulouard (Meurthe-et-Moselle)

    On sait que Jeanne la Bonne Lorraine est venue en pèlerinage à Saint-Nicolas-de-Port en 1428, juste avant le début de son épopée. Une autre hypothèse a été émise à propos de sa visite à Saint Nicolas. Certains indices montrent qu’il s’agirait plutôt d’un prieuré dédié à saint Nicolas situé à proximité de Dieulouard où Jeanne se serait rendue en chemin vers Nancy pour aller trouver le duc de Lorraine.

     

    Dieulouard, à cette époque, était naturellement sur la route de Nancy quand on venait de Domremy ou Vaucouleurs. C’était l’ancienne voie romaine, l’une des plus fréquentées au XVème siècle en Lorraine. A Dieulouard, Jeanne est reçue par Jean de Dieulouard, qui l’accompagnera plus tard à Chinon.

     

    église dieulouard.gifAinsi des liens forts existent entre notre Jeannette et la ville de Dieulouard. D’ailleurs, on a pu la voir dans l’église paroissiale Saint-Sébastien en compagnie de Jean de Dieulouard, jusqu’aux années 1940.  A cette époque, en effet, se trouvait dans la crypte médiévale un groupe statuaire composé de quatre personnages, que l’on peut admirer sur une carte postale ancienne.

     

    Ce groupe, dont l’auteur n’est pas connu, représente, de gauche à droite, Jean de Dieulouard, Notre-Dame-des-Voûtes - qui demeure encore à ce jour dans la crypte -, Jeanne agenouillée en prière, le doyen Jean Colin, curé de Dieulouard à l’époque où Jeanne visite Dieulouard.

     

    Notre-Dame-des-Voûtes, également appelée Notre-Dame-des-Grottes ou Vierge-en-Terre, est très ancienne et représenterait Marie-Madeleine. Les trois autres personnages avaient été commandés et installés par l’abbé Clanché, curé de Dieulouard dans la première moitié du XXème siècle, grâce à une souscription publique. L’abbé Clanché était en effet un fervent admirateur et historien de Jeanne d’Arc sur laquelle il publia de nombreux ouvrages et notices. Ce penchant n’a pas dû être partagé par son successeur, car ce groupe statuaire sortit un jour de la crypte et, petit à petit, des pieuses mémoires… jusqu’à ce jour de mai 2009 où l’opiniâtreté d’un curieux de l’histoire de Jeanne permit de retrouver une partie de ces statues dans les combles de l’église.

     

    jean de dieulouard jeanne d'arc.gifContact fut pris avec Bernard Mugnier, spécialiste de la statuaire de Jeanne d’Arc. L’intérêt artistique de cette (re)découverte ne faisait pas de doute, car Bernard Mugnier, qui en a vu d’autres dans toute la France, ne connaissait aucune version de cette très belle représentation de Jeanne.

     

    La mairie de Dieulouard autorisa la restauration des statues de Jeanne et de Jean de Dieulouard, celle du doyen Colin étant semble-t-il définitivement perdue. Depuis novembre 2009 les deux statues restaurées ont été réunies et sont désormais mises en valeur au Musée des Amis du Vieux Pays de Dieulouard. Si la question du passage historique de Jeanne d'Arc à Dieulouard fera encore longtemps débat, il est heureux que cette statuaire originale ait été sauvée. Le patrimoine lorrain en sort grandi... et enrichi.

     

    [Merci à Nadia pour ses informations. Texte et clichés : http://www.lorrainedecoeur.com]

  • Sur les pas de Jeanne d'Arc : pélérinage de tradition à Domrémy

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  • Rencontres d'Automne à Domrémy et à Grand (Vosges)

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  • Vernissage de l'exposition "Une histoire de famille" à Domrémy

    Le site de Domrémy-la-Pucelle - Maison natale de Jeanne d'Arc et Centre Visages de Jehanne accueille l'exposition "Histoire de famille. Jean Hordal et Charles du Lys, premiers historiens de Jeanne d'Arc au 17e siècle".

     

    Expo j.hordal et ch.du lys 08.09 003.jpgCe samedi 29 août avait lieu le vernissage de l'exposition johannique en présence de Luc Gerecke, vice-président du Conseil général des Vosges, Isabelle Chave, directrice des Archives départementales des Vosges et Magali Delavenne, conservatrice du site de Domrémy. On notait également la présence de plusieurs maires du canton de Coussey, de M. l'abbé Jean-Pierre Duménil, vicaire général du diocèse de Saint-Dié, de M. l'abbé Jean Mangin, ancien recteur de la basilique du Bois-Chenu, et d'Alain Olivier, président de l'association Notre-Dame de Bermont.

     

    Expo j.hordal et ch.du lys 08.09 014.jpgL'exposition met en valeur l'acquisition du fonds Maleissye par les Archives des Vosges et le Conseil général, fonds acquis en 2008 avec l'aide de la Direction des Archives de France. Cet ensemble unique se compose de 18 pièces manuscrites datant pour l'essentiel du premier quart du 17e siècle. Ces documents proviennent du dossier documentaire réuni par le magistrat parisien Charles du Lys et le juriste lorrain Jean Hordal afin de préparer leurs publication consacrées à Jeanne d'Arc.

     

    La collection s'est ensuite transmise dans la descendance de Charles du Lys jusqu'au collectionneur et érudit Conrad de Maleissye, qui l'a partiellement publiée, avant qu'elle ne soit dispersée vers 1970. Ces documents représentent un témoignage exceptionnel des premières années de l'historiographie de Jeanne d'Arc et mettent en valeur un aspect méconnu du culte de l'héroïne nationale et sainte.

     

    Expo j.hordal et ch.du lys 08.09 006.jpgJean Hordal et Charles du Lys, tous deux petits-neveux de Jeanne d'Arc ont mené au début du 17e siècle d'importantes recherches historiques et généalogiques consacrées à leur illustre aïeule.

     

    L'exposition présente une riche iconographie de Jeanne au 17e siècle organisée autour du Portrait des échevins d'Orléans (1581) et la statue de Jeanne en prière du pont des Tournelles (1503), dont la reproduction surmonte la porte piétonne de la maison natale à Domrémy.

     

    Une exposition à découvrir pour appréhender une autre Jeanne, celle d'avant la Jeanne des XIXe-XXe siècles enjeu de batailles entre les clans politiques et l'Eglise.

     

    >> Exposition jusqu'au 31 octobre 2009, site départemental de Domrémy-la-Pucelle, tous les jours, de 10h à 18h.

     

    >> histoire de famille.jpgCatalogue de l'exposition "Une histoire de famille. Jean Hordal et Charles du Lys, premiers historiens de Jeanne d'Arc au 17e siècle", Isabelle Chave et Magali Delavenne (sous la dir.), éditions du Conseil général des Vosges, 160 p., nombreuses illustrations noir et couleur (18 €).

  • Autour de l'exposition "Une histoire de famille : Jean Hordal et Charles du Lys, premiers historiens de Jeanne d'Arc au 17e siècle"

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    >> Colloque et conférences autour de l'exposition, du 17 août au 31 octobre 2009, site de Domrémy-la-Pucelle, maison natale de Jeanne d'Arc (Vosges).

  • A Domrémy : spectacle spirituel autour de Thérèse de Lisieux et Jeanne d’Arc

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    jeanne d'arc.jpgLes Travailleuses missionnaires de Domrémy présentent samedi 29 août à 21h00 en la Basilique du Bois-Chenu un spectacle spirituel intitulé « Rencontre de Sainte Jeanne d’Arc et de Sainte Thérèse ».

     

    Ce spectacle est donné dans le cadre du renouvellement annuel de la communauté des jeunes Travailleuses missionnaires de l’Immaculée en formation à Domrémy.

     

     

    >> Domrémy (Vosges), Basilique du Bois-Chenu, samedi 29 août à 21h00, entrée libre.

  • L'Assomption solennisée à l'ermitage Notre-Dame de Bermont (Vosges)

    Ce 15 août, le site de l'ermitage Notre-Dame de Bermont, sur le ban de la commune de Greux, à quelques pas de la maison natale de Jeanne d'Arc, a fêté dans la ferveur l'Assomption de la Vierge Marie sous un ciel limpide et illuminé par un chaud soleil.

     

    ND Bermont4 15.08.09.jpgLa messe matinale était célébrée en la petite chapelle - qui conserve pieusement le souvenir des visites de notre Jeannette - par les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre d'Epinal. Après un sympathique repas pris en commun, la procession du Voeu de Louis XIII rassembla à 15 heures les pèlerins aux pieds d'un autel-reposoir surmonté d'une statue de Notre-Dame de Lourdes : le célébrant renouvella la consécration de la France à Marie selon le Voeu du roi Louis XIII de 1638. Puis la procession se poursuivit jusqu'à la chapelle pour le Salut au Saint-Sacrement.

     

    Les fidèles ont pu profiter encore de la remarquable exposition installée dans l'ancien ermitage consacrée à la piété populaire au temps de Jeanne d'Arc. D'utiles précisions historiques sur l'épopée johannique accompagnent cette présentation.

     

     

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    [clichés H&PB]
  • Exposition à Domrémy : "Une histoire de famille : Jean Hordal et Charles du Lys, premiers historiens de Jeanne d'Arc au 17e siècle"

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  • 15 août : fête de l'Assomption à Notre-Dame de Bermont (Vosges)

    La chapelle Notre-Dame de Bermont, située sur la commune de Greux à quelques kilomètres de Domrémy (Vosges), accueille les fidèles pour la fête de l'Assomption.

     

    Chapelle N.-D. de Bermont (Greux-88) 003.jpgSamedi 15 août, l'association Notre-Dame de Bermont ouvre les portes de la chapelle et de l'ermitage pour la fête de l'Assomption de la Vierge Marie. Le programme proposé est le suivant :

     

    > 11h30 : messe en la chapelle selon le Missel de 1962

    > 13h00 : pique-nique autour de la chapelle

    > 15h30 : procession et salut au Saint-Sacrement

     

    Rappelons que la chapelle de Bermont était fréquentée par Jeanne d'Arc qui venait y prier souvent les samedis. Propriété du diocèse de Saint-Dié, elle a été confiée à l'association "Notre-Dame de Bermont" qui en assure l'entretien et l'animation. A l'occasion du Centenaire de la béatification de Jeanne d'Arc, l'ermitage de Bermont accueille une intéressante exposition sur la piété au temps de Jeanne d'Arc.

  • Domrémy (Vosges) : la maison natale de Jeanne d’Arc s’est fait une beauté

    maison jeanne d'arc rénovée2 août 09.jpgPropriété du Conseil général des Vosges, la maison natale de Jeanne d’Arc apparaît depuis peu sous son meilleur jour.

    En effet, des travaux ont été entrepris sur la toiture et la façade principale dans un souci de conservation et d’embellissement de ce patrimoine cher au cœur de tous les Lorrains et des passionnés d’histoire.

    Le site accueille les visiteurs tous les jours de 10h00 à 18h00, pendant la période estivale.

     

     

    [Cliché H&PB]

  • Centenaire de la béatification de Jeanne d'Arc à la chapelle de Bermont (Vosges)

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    [source : Fraternité Saint-Pierre, Lettre aux Amis Bienfaiteurs, juin 2009]

  • La "Jeanne" de Jean-Marie Cuny

    jeanne par jmc.jpgVous croyez tout connaître de l'histoire de Jeanne la "Bonne Lorraine" ? Et bien, lisez le dernier ouvrage de Jean-Marie Cuny. Vous y découvrirez des anecdotes que les historiens passent généralement sous silence. Et puis, vous vous plongerez dans un univers dans lequel Jeanne d'Arc a vécu sa prime jeunesse : le pays de Domremy, entre Lorraine et Barrois. Vous revivrez avec Jehanne toute son épopée qui la mena de Vaucouleurs au bûcher de Rouen.

     

    Point d'érudition ou de propos d'historien incompréhensibles, mais un ouvrage d'une lecture agréable à mettre entre toute les mains. De nos plus jeunes amis surtout, afin qu'ils découvrent la véritable personnalité de notre héroïne nationale et lorraine, modèle de courage, de simplicité... et de sainteté.

     

    Le livre est sympathiquement illustré avec de nombreuses gravures et documents inédits.

     

    >> Jeanne la Bonne Lorraine, Jean-Marie Cuny, éditions du Sapin d'Or, 2009 (28,50 €).

  • Un pèlerinage de tradition en l’honneur de saint Nicolas et de sainte Jeanne d’Arc

    Messe solennelle, ce lundi de Pentecôte à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, en hommage à saint Nicolas, suivie d'une procession pour marquer la translation des reliques du saint de Myre, en Lycie, à Bari, en Italie, en 1087. Moins connue que la Saint-Nicolas d'hiver, la procession dite d'été, qui se déroule chaque lundi de Pentecôte, draine moins de fidèles, mais conserve son caractère de grande vénération au saint.

     

    pèlé st nicolas 01.06.09 010.jpgBaignée par un beau soleil quasi estival à la place de la lumière des milliers de lumignons de la fête de décembre, cette manifestation est moins « folklorique ». Mais la ferveur religieuse était palpable dans la grande nef décorée avec soins par les bénévoles de la paroisse.

     

    Recteur de la basilique, l'abbé Jean-Louis Jacquot a souhaité la bienvenue aux fidèles et aux pèlerins, et en particulier à ceux venus du Tremblois - sur la commune de Laneuvelotte - emmenés par Jean-Marie Cuny, qui avaient fait pour la deuxième année consécutive le pèlerinage à pied jusqu’à la basilique portoise. Il s’agissait également pour eux de s’associer spirituellement aux pèlerins lorrains qui marchaient sur les routes de Paris à Chartres en ce week-end de Pentecôte.

     

    pèlé st nicolas 01.06.09 030.jpgLa liturgie était présidée par le père Robert Marchal, vicaire général du diocèse. Comme saint Nicolas est le patron des voyageurs, l’abbé Marchal a eu une pensée pour tous les voyageurs de notre temps. La messe était concélébrée par une dizaine de prêtres dont les abbés Lambert et Mangin, actuel et ancien recteurs de la basilique du Bois-Chenu de Domrémy.

     

    Quelque 500 pèlerins, accourus de toute la Lorraine, ont assisté à cette célébration. Après la communion, toute l'assistance a participé à la procession « pour rappeler que nous sommes un peuple en marche » a dit l'abbé Jacquot. Pour la deuxième année, en écho à ce qui se faisait jadis, la procession s'est déroulée à l'extérieur, dans les rues autour de la basilique.

     

    pèlé st nicolas 01.06.09 017.jpgUne nouveauté cette année. Afin de marquer le centenaire de la béatification de Jeanne d'Arc et des souvenirs laissés par Jeanne « la Bonne Lorraine » qui est venue à Saint-Nicolas-de-Port en février 1429 - il y a donc 580 ans -, avant d'entreprendre sa célèbre chevauchée, le conseil paroissial avait fait venir un cheval du haras de Rosières, monté par une jeune fille symbolisant notre héroïne nationale. Le culte de saint Nicolas et de Jeanne d'Arc est en effet bien enraciné dans la cité portoise. Pour l'occasion, l'abbé Jacquot avait mis à l'honneur dans l'avant-choeur une statue de Jeanne fileuse tenant une quenouille.

     

    Durant la procession, devant les bannières et statues, les fidèles et les petits pages précédant le sire de Réchicourt, ont chanté des louanges au saint patron de la Lorraine. La procession était fermée par la sainte relique de saint Nicolas qui était solennellement portée cette année par de jeunes séminaristes lorrains.

     

     

     

    Images des pèlerins... et de la procession...

     

     

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    [cliché H&PB]
  • Jeanne bienheureuse, une exposition à découvrir à Domrémy

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    Quelques images de l'exposition "Jeanne bienheureuse"...

     

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    ND Bermont.jpgEn complément de l'exposition présentée au Centre d'Interprétation de Domrémy, la chapelle Notre-Dame de Bermont accueille une autre exposition sur "La piété de Jehanne en son pays natal" conçue par l'association Notre-Dame de Bermont.

     

    La piété de Jehanne en son pays natal est un témoignage exceptionnel des formes d'expression de la piété populaire, portée à sa perfection, au sein de la société rurale lorraine du XVe siècle. L'exposition présente cette piété dans son contexte local, tant religieux que politique et social ; elle s'attache à en restituer les fondements historiques et s'efforce de poser quelques éléments de réflexion sur la problématique des "voix".

     

     

    >> A découvrir à la chapelle Notre-Dame de Bermont, commune de Greux (à côté de Domrémy) jusqu'au 30 septembre 2009.

    >> Visite commentée de l'exposition le 2ème et le 4ème samedi de chaque mois, de 14h à 17h.

  • Jeanne d’Arc à la Société d’Emulation des Vosges

    Mardi 26 mai 2009 à 20h30

    à la Bibliothèque Multimédia Intercommunale d’Epinal-Golbey

     

    la Société d’émulation du département des Vosges organise une conférence 

    en partenariat avec le Conseil général des Vosges et l'Université de Nancy 2 sur

     

     Jeanne d’Arc, révélateur des passions françaises

    de la Troisième à la Cinquième République

     

    par M. Christian AMALVI,

    professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paul-Valéry de Montpellier

     

    [Entrée libre et gratuite]

     

     

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    En collaboration avec la librairie « Au moulin des Lettres » d'Epinal, une séance de dédicace sera organisée autour du livre Jeanne d’Arc. Les métamorphoses d’une héroïne (publié aux Éditions Place Stanislas, 2009).

  • L’actualité du livre en Lorraine

    En ce mois de mai, les éditeurs de la région multiplient les publications.

    Un livre anti-crise ? Suzanne Roth, la cuisinière autodidacte d'Alsace, qui s'est lancée tardivement dans la publication de ses recettes de famille, réédite l'un de ses best-sellers, tout à fait de circonstance : « La cuisine des restes » (La Nuée Bleue, 128 pages, 13,50 €).

    De leur côté, Élisabeth et Christian Busser proposent chez le même éditeur 140 fiches pratiques pour soulager les maux du quotidien (« En bonne santé avec les plantes des Vosges et d'ailleurs », 200 pages, 100 photos couleurs, 12 €).

    Plus inattendu, toujours à La Nuée Bleue, est le « Petit traité d'anthropophagie politique ». Il est dû pour les textes à la cabarettiste Huguette Dreikaus, qui touille dans la marmite électorale, et, pour les dessins, à l'ancien secrétaire national des Verts, Yann Wehrling.

    Également en librairie, les mémoires posthumes d'Arlette Schlumpf, l'épouse du collectionneur et fondateur du musée automobiles de Mulhouse (320 pages, 20 €).

    Les éditions Gérard Louis frappent quatre fois avec leur collection de printemps qui aligne « Le peuple du chemin creux » de Régis Cavignaux, « Le Rain du Diable » de Jean-Louis Hans, « Lettre à Lucien Cuénot » d'Annette Lexa-Chomard et « Les Boucles de la Moselle » de Jean-Pierre Couteau.

    vosges.jpgAux éditions Place Stanislas, outre les albums « Lorraine 1900 », « Jeanne d'Arc, les métamorphoses d’une héroïne » et le « Vive la crise ! » de Delestre, paraissent une biographie de Louise Weiss, qu'Helmut Schmidt, l'ancien chancelier allemand avait surnommée la « grand-mère de l'Europe » (190 pages, 19 €), et « Les Vosges » de Jean-Robert Zimmermann (144 pages, 100 photos, 19 €).

    Les éditions du Sapin d’Or proposent un livre sympathiquement documenté et illustré sur « Jeanne la Bonne Lorraine » de Jean-Marie Cuny (136 pages, 28,50 €) ; ouvrage bienvenu au moment où l’on célèbre le centenaire de la béatification de notre Jeannette.

    Parmi les manifestations à venir, à noter que le café littéraire de Fontenoy-la-Joûte, le samedi 23 mai à 18 h 30, à la Galerie Daniel Mengotti, sera consacré aux cent ans de l'aviation avec, pour invité, Pierre-Alain Antoine, un ancien chef de la Patrouille de France, historien de l'aéronautique. Il sera animé par Élise Fischer dont le nouveau roman « Le secret du pressoir », vient de sortir aux Presses de la Cité dans la collection « Terres de France ».

    D'autre part, l'association Housseras-Döblin organise à la salle des fêtes de Housseras (Vosges) le 5 juin à 20 h 30 avec la collaboration de la troupe Hélicoop un spectacle « Cabaret ». Des textes humoristiques d'Alfred Döblin seront lus par Georges Zaragoza. C'est à Housseras en effet que sont enterrés Alfred Döblin, sa femme Erma et son fils Wolfgang, soldat dans l'armée française durant la Seconde Guerre mondiale et mathématicien de génie.

  • Pour aider à la restauration de l'église de Jeanne d'Arc

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    >> Pour soutenir l'association pour la restauration de l'église de Jeanne d'Arc et participer à la restauration de l'église paroissiale Saint-Remy de Domrémy :
    APREJA - 7 rue Principale - 88630 DOMREMY-LA-PUCELLE
    Tél. : 03.29.06.90.70

  • Jeanne d'Arc : les métamorphoses d'une héroïne

    jeanne d'arc.jpgJeanne d'Arc nous échappe malgré 20 000 statues publiques, sans compter les innombrables représentations en fonte ou en plâtre, près de 800 biographies parues entre 1790 et 1990, une quarantaine de films, des centaines de pièces de théâtre ou de tragédies. Les plus grands ont tenté de percer ce personnage : Verdi, Michelet, Barrès, Péguy ou Malraux s'y sont essayés. Sarah Bernhardt, Michèle Morgan, Ingrid Bergman, Jean Seberg, Madeleine Robinson, Sandrine Bonnaire ou Milla Jovovich lui ont prêté leurs traits. Quels que soient les efforts, elle continuera à s'esquiver. Elle semble avoir déserté le monde pour gagner un empyrée où elle demeure visible sans pouvoir être saisie. Elle est un personnage de chair devenu une icône, une femme faite sainte, une guerrière restée une bergère, un chef de guerre n'ayant jamais fait couler elle-même le sang.

     

    L'ouvrage rassemble les communications présentées par des historiens de l'université de Nancy 2 et diverses personnalités (Philippe Martin, François Roth, François Pupil, Mgr Jean-Paul Mathieu, Fabienne Henryot, Catherine Guyon, etc.) lors du colloque organisé à Domrémy à l'occasion du Centenaire de la béatification de Jeanne le 25 mai 2009.

     

    >> Jeanne d'Arc, les métamorphoses d'une héroïne, Philippe Martin (sous la dir.), éditions Place Stanislas, 2009, 180 p., ill. (35 €)

  • Jeanne la Bonne Lorraine, par Jean-Marie Cuny

    jeanne d'arc de jean-marie cuny.jpgJean-Marie Cuny, fondateur de La Revue Lorraine Populaire, est un amoureux de l'histoire de la Lorraine. Et le personnage historique qu'il affectionne par dessus tout, c'est notre Jeannette, Jeanne notre Bonne Lorraine !

     

    A l'occasion du Centenaire de la béatification de Jeanne d'Arc, il lui consacre un livre magnifiquement illustré avec des images inédites dans lequel il nous retrace les grandes étapes de la vie de Jeanne, ses représentations originales et toutes les petites histoires qui ont fait la grande histoire de notre héroïne lorraine.

     

    Un livre à la portée de tous, enfants, adolescents et adultes. Chacun y découvrira la vie d'une simple fille de Lorraine, paysanne de Domrémy devenue chef de guerre puis martyre avant d'être déclarée - tardivement - bienheureuse puis sainte par l'Eglise.

     

    >> Jeanne la Bonne Lorraine, Jean-Marie Cuny, éditions du Sapin d'Or, 2009, 136 p., ill. (28,50 €).

  • Vers une restauration des orgues de la basilique du Bois-Chenu de Domrémy ?

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    [Vosges Matin | 27.04.09]

  • Centenaire de la Béatification de Jeanne d'Arc à la chapelle de Bermont

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  • Découverte de l'église Ste Jeanne d'Arc de Lunéville

    Dimanche 26 avril, l'association Mémoire des Lorrains et Jean-Marie Cuny proposaient de découvrir la seule église paroissiale dédiée à la Bienheureuse Jeanne d'Arc, à Lunéville (Meurthe-et-Moselle). Catherine Guyon, maître de conférence à l'université de Nancy 2, s'est transformée le temps d'un après-midi en guide touristique pour l'occasion. Découverte.

     

    eglise ste jeanne d'arc lunéville 006.jpgL'église de la Bienheureuse Jeanne d'Arc a été consacrée le 17 octobre 1912 et elle est due à la pugnacité du curé de la paroisse, l'abbé Gérardin, qui sut mobiliser les énergies et les dons pour mener à bien la construction de cet édifice cultuel.

     

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    L'église paroissiale Sainte Jeanne d'Arc de Lunéville

     

    L'église, devenue l'église Sainte Jeanne d'Arc depuis la béatification de notre héroïne lorraine en 1921, tient une place éminente dans l'histoire de l'art et dans l'iconographie johannique. Son architecture et l'un des rares exemples d'application des principes de l'art militaire du XVe siècle dans un édifice religieux. Ses vitraux probablement les plus beaux de France sur la vie de Jeanne, sont remarquables par la qualité de leur dessin, par leur style inspiré de l'art Nouveau de l'Ecole de Nancy, mais plus encore par leur symbolique. Réalisés au début du XXe siècle, ils projettent une image de Jeanne assez nouvelle pour l'époque, non pas celle d'une guerrière, mais celle d'une sainte imitable, simple, proche du peuple et fidèle jusqu'au martyre à son "Dieu premier servi".

     

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    eglise ste jeanne d'arc lunéville 019.jpg
    >> On peut découvrir l'histoire de l'église Sainte Jeanne d'Arc et celle de ses admirables vitraux dans le guide du visiteur "Lunéville, Sainte Jeanne d'Arc" rédigé par Catherine Guyon. Disponible à l'entrée de l'église (5 €).
  • Centenaire de la béatification de Jeanne d'Arc à Domremy (Vosges)

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    [documentation : Conseil Général des Vosges]

     

     

     

     

     

     

     

  • Les prochaines publications de Jean-Marie Cuny

    Jean-Marie Cuny 003.jpgJean-Marie Cuny, auteur régionaliste féru d'histoire de la Lorraine et de cuisine, nous annonce la parution prochaine de deux nouveaux ouvrages :

     

    > En mai : Jeanne la Bonne Lorraine. Un ouvrage sympathiquement illustré sur notre Jeannette, ses origines, ses représentations, ses épées, etc. Le livre sera édité aux Editions du Sapin d'Or à Epinal.

     

    > En septembre : La Lorraine gourmande. Histoire et présentation de nos meilleures spécialités gourmandes. Ouvrage richement illustré qui titillera les papilles des lecteurs et les fera saliver en partant à la découverte des spécialités lorraines. Livre édité aux Editions Gens de Lorraine à Millery.

     

     

    >> Renseignements aux Editions Jean-Marie Cuny, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Les Pèlerins de Lorraine vous donnent rendez-vous

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    30ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs (2008)

     

    L'association Pèlerins de Lorraine vous donnent rendez-vous ce printemps à l'occasion de plusieurs pèlerinages sur des lieux symboliques lorrains :

    > 19 avril : Journée du Centenaire de la béatification de Jeanne d'Arc à l'ermitage Notre-Dame de Bermont (commune de Greux, Vosges), messe à 11h30, conférences et exposition

    > 10 mai : 31ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs

    > 1er juin : pèlerinage de la Saint Nicolas d'été à Saint-Nicolas-de-Port avec le chapitre Saint-Sigisbert de Nancy

    > 26 avril : visite commentée de l'église Sainte-Jeanne d'Arc de Lunéville avec Catherine Guyon, historienne

     

    >> Renseignements auprès de l'association Pèlerins de Lorraine au 03.83.20.67.22.

  • Les choix culturels du Conseil général des Vosges

    Les Vosges ? Ah oui, la nature… Et la culture dans tout ça ? Si initiatives et bonnes volontés ne manquent pas, le déficit d'image est malgré tout réel, à l'extérieur comme à l'intérieur du département.

     

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    Le contexte

    Les Vosges, en tant que terre de culture, doivent encore faire leurs preuves aux yeux des visiteurs mais aussi des Vosgiens.

    La question

    Comment convaincre du potentiel culturel du département avec un budget somme toute restreint ?

    L'avenir

    De nouveaux projets ont été lancés : à l'image de l'extension des Archives départementales et la reprise en mains du musée départemental.

    La "politique culturelle offensive" que le conseiller général Luc Gérecke prône avec conviction ne peut, si elle veut prétendre à la victoire, faire l'économie du nerf de la guerre. Les nourritures spirituelles ont en effet un coût non négligeable que le Conseil général des Vosges a inscrit à hauteur de 2 550 000 euros (2 260 000 euros dont 400 000 euros pour les actions nouvelles et 290 000 euros en investissement) dans son budget prévisionnel 2009 qui se monte globalement… à 510 millions d'euros. En pourcentage la culture représente donc tout juste 0,5 % du budget départemental.

    Patrimoine, musique, danse, théâtre, arts plastiques, le département ne manque pourtant pas de moyens d'expression culturels qui ne s'avèrent, dans leur grande majorité, guère dispendieux. "Depuis quelques années, la politique culturelle du département a évolué ; elle fait partie des compétences choisies du Conseil général", explique Luc Gérecke avant de justifier ainsi le choix de l'instance départementale : "La culture est à la fois un outil personnel de développement du sens critique mais aussi un élément de cohésion sociale et d'attractivité des territoires. Environ 20 000 Vosgiens pratiquent une discipline artistique dans le cadre d'une structure référencée."

    Pas de désert culturel

    Pas question donc de parler de désert culturel en ce qui concerne le département, grâce en grande partie à l'action de bénévoles et salariés passionnés qui œuvrent pour la culture et dont les projets ont l'heur de recevoir ou non l'aval - et donc un substantiel soutien - du Département. "En 2008, le Conseil général a instruit 156 demandes de dossiers de subventions, souligne Christine Devallois, responsable des affaires culturelles qui constate par ailleurs une "évolution forte des demandes sur les deux ou trois dernières années". Encore faut-il répondre aux critères d'attribution : "Il faut qu'il s'agisse d'activités à caractère extra-local, que les porteurs de projets témoignent d'un rayonnement territorial…" énumère-t-elle.

    Plus d'un million d'euros

    Au final, 1 048 705 euros ont été dévolus directement ou par un canal communal à des projets culturels, les dossiers les plus nombreux portant sur le patrimoine (15 dossiers pour 134 675 euros), la musique (32 dossiers pour 149 900 euros), le théâtre (15 dossiers pour un montant de 98 600 euros) ; quatorze dossiers présentés par des communes ont été dotés de 165 000 euros de subvention par le Département, qui tient par ailleurs à encourager "les artistes jeunes ou confirmés" grâce à une bourse, de 5 000 euros pour les premiers, revalorisée à 8 000 euros pour les seconds.

    Au regard de ces chiffres et compte tenu de leurs caractéristiques géographiques, démographiques et économiques, les Vosges ne figurent donc pas parmi les plus mal loties en matière de dotations culturelles et les projets existent sur les sites que le département a fait sien : les archives, la bibliothèque et le musée départementaux, les sites de Grand et Domremy ainsi que la maison de Claude Gellée à Chamagne.

    Le feuilleton de Grand

    Malheureusement certaines données échappent aux bonnes volontés et les déboires essuyés par certains projets, comme celui de Grand, ont tendance à marquer au fer rouge les initiatives départementales. Pour rappel, la restauration de l'amphithéâtre de Grand (3,28 millions d'euros au bas mot, investis en 1992-1993 dans un bois exotique, l'iroquois, sur les conseils des Monuments de France pour recouvrir les gradins millénaires), qui devait ouvrir vers une mise en valeur du lieu par le truchement de spectacles vivants, s'est soldé par une batterie d'expertises et contre-expertises judiciaires qui se poursuivent aujourd'hui encore.

    En attendant l'issue de cette question qui alimente régulièrement la polémique, le Département s'est attelé à de nouveaux projets, tels que l'extension des Archives départementales (livraison prévue juillet 2011) pour un montant de 15 millions d'euros dont une partie sera financée par le ministère de la Culture. "C'est un bâtiment qui date d'une quinzaine d'années et qui avait été conçu comme évolutif, avec initialement 26 km de stockage d'archives, note Luc Gérecke. Or on arrive à saturation. D'où la construction d'un silo et d'une nouvelle surface d'accueil du public."

    L'autre grand projet en cours concerne le musée départemental, tombé dans le giron du Conseil général en janvier dernier et dont il entend faire "le phare culturel du département". Un minimum pourrait-on dire pour une structure qui fut en 1827 le premier musée départemental français. "Notre volonté est de le rendre plus lisible, pour les Vosgiens et pour tout le Grand-Est, avec l'ambition d'en faire une référence nationale", note le vice-président délégué à la culture qui convient volontiers du caractère "réfrigérant" du parvis.

    Un potentiel, des projets… reste néanmoins la question des moyens dévolus à des fins culturelles pour satisfaire une soif que la crise, contrairement aux idées reçues, ne saurait étancher ni même faire oublier.

    Six sites en recherche de visibilité

    Les six sites culturels placés sous le giron du Département ont bénéficié entre 2005 et 2008 de nombreux investissements dont le montant global avoisine les 600 000 euros annuels (hormis en 2007). Le montant investi sur ces sites se montait en effet à 649 682,68 euros en 2006, 421 616,56 euros en 2007 et 608 546,62 euros en 2008.

    Avec dans le détail (pour les quatre ans) :

    - Archives départementales : 1 241 409,45 euros (dont plus de 300 voire 400 000 euros en 2005, 2006 et 2008).

    - Bibliothèque de prêt : 312 641 euros (dont plus de 160 000 euros en 2006).

    - Musée départemental d'art ancien et contemporain : 264 719,68 euros (dont plus de 100 000 euros en 2007).

    - Grand : 288 358,44 euros (autour de 80 000 euros en 2005, 2006 et 2007).

    - Domremy : 177 011,97 euros (autour de 60 000 euros en 2007 et 2008).

    - Maison de Claude Gellée à Chamagne : 17 624,63 euros (dont plus de 7 000 euros en 2005 et 2007, et rien en 2008).

    La fréquentation des deux sites historiques phares du département ne suit paradoxalement pas le montant des investissements engagés et s'affiche en baisse. Plus précisément, 20 258 visiteurs ont été accueillis sur le site de Grand en 2008 contre 26 300 en 2007 et malgré une hausse du nombre de scolaires (6 122 scolaires en 2008 contre 5 540 en 2007).

    A Domremy , 28 875 visiteurs sont partis sur les traces de Jeanne d'Arc en 2008 contre 35 741 en 2007, avec une baisse des scolaires de 1 570 en 2007 contre 1 476 scolaires en 2008 (et 2 470 en 2006).

    Conclusion des services concernés : "La programmation culturelle offre des manifestations et des produits de qualité mais doit s'accompagner d'actions de mise en valeur afin d'en augmenter le rayonnement. Ainsi une réflexion profonde sur l'amélioration de l'image des sites et l'élaboration d'une nouvelle stratégie de communication sera entreprise en 2009." A suivre donc… A Epinal, Grand, Domremy et Chamagne.

     

    [d’après Vosges Matin | 03.03.09]

  • Vaucouleurs : l’épopée johannique revisitée

    Jeanne d'Arc reste dans les cœurs des lorrains, et pour toujours, l'enfant du pays qui sauva la France. La reconstitution historique de son départ a été revécue à Vaucouleurs, 580 ans après, dans une émouvante ferveur.

     

    jeanne à la porte de france.jpgÉcuyère émérite, Jeanne a pris un nouveau départ ce dimanche 22 février, de Vaucouleurs, pour une chevauchée fantastique qui remonta les siècles jusqu'en 1429. La reconstitution historique de cette épopée glorieuse a attiré, comme chaque année, la population locale sur les hauteurs de la cité, autour de la porte de France, vestige préservé de l'ancienne citadelle.

     

    Revêtus de pieds en capes d'étoffes chamarrées, empruntées à cette période de la fin du Moyen-Âge, les participants ont brossé en plusieurs tableaux la vie à cette époque de la royauté ballottée par les turbulences de la Guerre de Cent Ans. À la tête d'une escorte mise à disposition par le capitaine Robert de Baudricourt, Jeanne rejoindra Charles VII à Chinon. La suite est connue de tous les écoliers. À la tête d'une petite armée, elle délivre Orléans, fait sacrer Charles VII à Reims, mais ne parvient pas jusqu'à Paris, est capturée à Compiègne et remise aux Anglais. Elle sera déclarée hérétique par le tribunal de Rouen et brûlée vive en 1431.

     

    Toute la journée, le cœur de ville a vibré aux sons des ménestrels qui ont donné le ton musical à cette joyeuse animation.

     

    départ jeanne d'arc.jpgPour se désaltérer, la cervoise et l'hypocras étaient de circonstance. Un vigneron du Puy-en-Velay a remis au goût du jour cette vieille recette de vin rouge ou blanc composée à base de miel, épices, orange et rose. Sous un chapiteau, les visiteurs qui voulaient repartir avec un souvenir avaient le choix entre des cartes postales, des ouvrages johanniques et les moulages en plâtre de synthèse du Vosgien de Soulosse-sous-Saint-Elophe, Daniel Schmitt.

     

    Avant de quitter ce lieu chargé d'histoire, une visite commentée à l'aide de baladeurs individuels dévoilait la face cachée du culte de Jeanne pendant la Grande Guerre. L'occasion de mieux comprendre l'engouement pour notre héroïne nationale qui s'amplifia après la défaite de 1870. Jeanne « sainte de la frontière » était alors devenue le symbole patriotique de la Revanche.

     

    [d’après l’Est Républicain | 23.02.09]

  • Une statuette de Jehanne accueillie au musée de Vaucouleurs

    la petite jehanne entourée des élus.jpgElle a les mains liées par une chaîne. Droite. La pâleur de son visage en ivoire contraste avec le bronze doré de son armure. Du haut de ses 35 cm, une statuette de Jeanne d'Arc vient de rejoindre le musée de Vaucouleurs. Dans le musée, trop petit pour pouvoir exposer les 300 œuvres consacrées aux images de Jeanne, cette dernière arrivante, bien à l'abri derrière sa protection de verre, a le visage triste d'une martyre. « Nous devons cette représentation au sculpteur Louis Ernest Barrias (1841-1905). Elle a été achetée en 2008 auprès de la galerie Elstir à Paris avec le soutien financier de l'État et de la région Lorraine, au travers du FRAM (Fonds d'acquisition des musées), pour la somme de 11.500 euros », précise Franck Mourot, attaché de conservation départemental des musées de la Meuse. Lorsque le sculpteur Barrias a été sollicité pour réaliser cette statue, qui devait trouver sa place devant la basilique Notre-Dame-du-Bon-Secours à Rouen, elle n'avait pas encore été béatifiée, ni canonisée.

     

    Mais elle représentait la guerrière qui avait chassé les Anglais hors de France et devait rappeler aux Français la nécessité de bouter les Allemands de Lorraine, terre d'origine de la Pucelle, alors annexés par les Prussiens. « Nous savons que son visage a été inspiré par une tête en pierre, provenant de l'église Saint-Éloi à Orléans. On a longtemps cru qu'il s'agissait d'un portrait de Jeanne d'Arc et de nombreux moulages et copies ont été exécutés mais aujourd'hui, on y voit un saint Maurice ». En effet n'ayant aucune représentation du visage de la pucelle d'Orléans, les différents artistes se sont inspirés en fonction des époques de différents modèles. Totalement protégée par son armure cachant totalement sa chevelure, la statuette a été exécutée dans les ateliers Susse, en plusieurs tailles allant de 15 à 60 cm. Le modèle acquis par le musée dit « de luxe », a les mains et le visage en ivoire et haut de 35 cm. Jeanne a donc reçu de nombreux élus meusiens. « Il y a en Meuse un potentiel énorme de richesses patrimoniales et une fondation patrimoine devrait voir le jour avec une première enveloppe de 500.000 euros », a annoncé le président du Conseil général.

     

    [d’après l’Est Républicain | 18.02.09]